2021-M2-Yaba-3
La réalisation d'un système de surveillance est basée sur l'utilisation de la caméra de l’ordinateur (qui vous observe de face) et le smartphone (ou une autre caméra) qu’on suppose attaché sur la tête ou accroché au cou.
La surveillance ou le test surveillé est défini comme un mécanisme permettant de garantir l'authenticité du candidat afin de l'empêcher de tricher via un surveillant présent pendant la durée du test. Un surveillant est une personne (ou un système) formée et qualifiée pour entreprendre l'authentification des étudiants et les empêcher de faire toute forme de triche.
Qu'est-ce que la surveillance à distance?
La surveillance à distance permet aux étudiants de rédiger un test en ligne dans un emplacement distant, tout en préservant l'intégrité du test. Les étudiants doivent confirmer leur identité et peuvent être surveillés par vidéo. Cette vidéo est ensuite utilisée pour signaler tout comportement irrégulier des élèves.
Les tests en ligne existent depuis 20 ans dans différents formats. Le type de test en ligne le plus courant est un test objectif qui teste un candidat sur ses connaissances du sujet ou est utilisé pour comprendre sa capacité d'apprentissage ou son profil comportemental.
Slides & Videos
Members
Name | Contribution |
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OULD OULHADJ Dehbia | - Aspect Business de l'état de l'art en collaboration avec Amel SI AMER : • Importance du projet et marché français de la télé-surveillance et entreprises principales - Analyse du visage : • Trouver tous les visages qui sont dans une image, de les encadrer, puis de découper l’image selon le nombre de visages trouvés • Construction du modèle de réseau convolutif qui est identique à VGG-face (Reconnaissance des visages avec le modèle VGGFace), ensuite à la comparaison des visages à partir des images • Création du modèle de CNN • Chargement des poids de toutes les variables du réseau, qui sont sauvegardées dans vgg-face.mat, et que l’on applique au modèle CNN • Chargement de la base et Trouver le vecteur le plus proche dans la base de données • Identification de la personne - Détection des mouvements du visage (haut,droite,gauche,bas,s'il regarde la caméra) en collaboration avec Amel SI AMER - Réalisation de la vidéo |
SI AMER Amel | - Aspect Business sur l'état de l'art en collaboration avec Dehbia OULD OULHADJ : • L'evolution de la télé-surveillance avec le Covid et avantages du sytèmes de surveillance en distanciel - La détection de visage qui consiste à chercher et à détecter un ou plusieurs visages en parcourant une image numérique ou une vidéo. - La reconnaissance de visage qui consiste à comparer le visage détecté à celui se trouvant dans la base de données de visages reconnus afin de savoir quel est ce visage reconnu ou à qui appartient-il - Détection des mouvements du visage (haut,droite,gauche,bas,s'il regarde la caméra) en collaboration avec Dehbia OULD OULHADJ - Traitement d'image (Détection des yeux) pour la vidéo du pc qui va identifier le candidat - Rédaction du contenu de la vidéo - Présentatrice de notre solution en vidéo |
YABA BILONGO Michel Davel | - Aspect Technique de l'état de l'art * Contraintes réglementaires et solutions Open source - Structuration du projet en 3 notebooks : 1 - Acceptation des conditions d'utilisation 2 - Identificaation du candidat 3 - Surveillance de l'examen - Surveillance de l'examen : * implémentation de la fonction "video_stream" permettant de lancer la vidéo en temps réel * implémentation de la fonction "detect_head_positon" permettant de : ** détecter le visage du candidat et les repères (landmarks) sur son visage ** afficher en temps réel la position de la tête du candidat ** création d'un fichier "txt" qui garde la trace des mouvements de la tête du candidat pendant l'examen * implémentation de la fonction "detect_stranger_object" permettant de : ** détecter en temps réel tous les objets à partir de la caméra du téléphone ** création d'un fichier "txt" qui garde la trace des objets détectés si cet objet est soit une autre personne, un téléphone, un livre - Réalisation de la vidéo |
State of the Art
Business Aspect
Nous allons nous intéresser dans cette partie : l’importance de ce projet, la taille du marché en France et dans le monde, les entreprises principales, l’évolution notamment avec la Covid-19 et tous les éléments qui vous paraissent utiles pour décrire l’état du marché.
- Importance du projet :
Ce n’est pas un secret : la tricherie et la malhonnêteté académique sont quelques-uns des plus grands défis dans l’administration d’examens en classe et à distance. Protéger l’intégrité des examens veut dire empêcher l’usurpation d’identité des candidats et empêcher la triche. Malheureusement, les systèmes traditionnels de vérification des étudiants en ligne sont souvent inadéquats et inefficaces lors de l’administration d’examens à grande échelle ou à distance. La télésurveillance est la meilleure façon d’évaluer les forces et les faiblesses des élèves tout en réduisant le potentiel de triche.
- Marché français de la télésurveillance et entreprises principales :
Souvent inconnus du grand public, les logiciels permettant d’assurer la tenue d’examens à distance tout en les sécurisant contre la triche ne datent pourtant pas d’hier. TestWe, l’un des leaders du secteur sur le marché français, propose ses services depuis 2015. «À la base, TestWe est une solution qui permet simplement aux étudiants de passer des examens de manière dématérialisée, sur leur ordinateur. Concrètement, l’étudiant qui passe un examen via TestWe doit d’abord accepter de se faire photographier à travers sa webcam avec sa carte d’étudiant ou d’identité, pour vérifier que la bonne personne est en face de l’écran. Une fois le test commencé, toutes les autres fonctionnalités de l’ordinateur de l’étudiant sont bloquées et il se fait photographier toutes les quelques secondes, sans qu’il s’en aperçoive. «Au final, on obtient comme un petit film, qu’on repasse en accéléré, pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de fraude», résume le dirigeant. Si l’entreprise propose déjà ses services dans neuf pays, elle confirme qu’avec les différentes mesures de confinement, de nombreuses universités se tournent vers elle. «La demande est très importante. En ce moment, on tourne jusqu’à 10 000 sessions par jour», affirme Benoît Sillard.
D’autres sociétés françaises vont encore plus loin que TestWe dans la lutte contre la fraude, comme Mereos, fondée en 2016. Ce logiciel bloque lui aussi les autres fonctionnalités de l’ordinateur, mais au lieu de prendre des photos de l’étudiant, il le filme en continu. Le son et l’image sont analysés à la fois par un employé de la société et par une solution d’intelligence artificielle, afin de vérifier par exemple qu’un complice ne souffle pas des réponses dans un angle mort de la caméra. Autre détail important : avant chaque début d’épreuve, en plus de sa pièce d’identité, l’étudiant devra présenter son environnement de travail à 360 degrés, et réaliser un enregistrement de sa voix. Mereos a lui aussi vu ses chiffres exploser avec l’épidémie. « Nous sommes passés de 1 500 sessions par semaine à 4 500», indique son PDG Dorone Parienti.
Quelques solutions de surveillances dans le monde
ProctorU
Le service utilise des surveillants qui surveillent les candidats aux examens de trois manières.
- Authentifier l’identité du candidat pour s’assurer que la personne surveillée est le bon élève.
- Observer le candidat via une webcam. L’élève est connecté à une personne réelle qui le guide tout au long du processus.
- Regarder l’écran du candidat en temps réel et voyez tout ce que l’élève fait à la fois sur place et à l’écran.
– Software Secure
– Remote Proctor
– Talview
- L’évolution de la télésurveillance avec le covid :
Pour pouvoir passer des examens à distance en ces temps de Covid, plusieurs facs envisagent d’utiliser des logiciels de télésurveillance pour filmer les étudiants chez eux, une pratique prônée par le ministère de l’Enseignement supérieur lui-même. Au risque d’habituer des étudiants à toujours plus de surveillance.
C’est une des innombrables conséquences du Covid en termes de risques pour les libertés individuelles. Pour pouvoir faire passer les examens, certaines facs font appel à des logiciels de télésurveillance. Le procédé est souvent inconnu du grand public. L’étudiant doit installer un logiciel sur son ordinateur, puis il est photographié à intervalles réguliers ou même filmé, pour s’assurer qu’il ne triche pas. Parfois, il doit filmer aussi toute sa pièce avec son téléphone portable, dans ses moindres recoins, même sous son bureau, pour s’assurer que personne n’est présent à ses côtés ou qu’il n’a pas d’antisèche. Plus saugrenu : parfois il faut filmer derrière son oreille… Pour prouver qu’il n’y a pas d’oreillette. Rien de bien différent qu’un surveillant qui serait derrière son dos, dira-t-on ? Sauf que ce n’est pas tout à fait la même chose d’être surveillé ainsi par une « machine ».
Ce type de logiciel n’est pas nouveau mais il prend une ampleur toute nouvelle à la faveur de la pandémie. L’annonce des examens réalisés dans ces conditions a déjà suscité des remous parmi les élèves. À Rennes 1, des élèves ont commencé à s’y opposer, de même qu’à Lille. À Assas , une initiative d’un chargé de TD qui avait envisagé de réaliser un examen avec ce type de surveillance, demandant à ses élèves de garder leur webcam allumée mais aussi de lui laisser un accès total à leurs messageries privées a suscité une fronde de plusieurs étudiants, et l’enseignant a finalement changé de procédé. Après cette initiative individuelle, la direction d’Assas-Paris 2 a envoyé un mail à ses enseignants pour leur signifier qu’«aucun système de télésurveillance ne peut être imposé aux étudiants durant les examens ».
- Avantages du système de surveillance distanciel :
Depuis la mise en place de ces solutions Les établissements suppriment tout ce qui est traitement des copies papier, archivage, location de salles, éviter les déplacements coûteux des étudiants (trains, avions, hôtels) … Le budget des examens en lignes est nettement inférieur à celui des examens en présentiels.
Il faut aussi signaler le gain de temps, car les bases de données permettent aux professeurs de reprendre des questions d’un examen sur l’autre.
Ce type de logiciel élimine les erreurs humaines, les préjugés et une grande partie des dépenses associées à la surveillance à distance et à la vérification d’identité. Ainsi tous les élèves seront surveillés de la même manière pour éviter toutes discriminations, un fléau qu’on voit de plus en plus dans les établissements scolaires.
Il s’agit bien là d’un modèle économique à prévoir, on peut alors lister quelques avantages sociaux-économiques de la mise en place de cette solution :
- Favorise une plus grande confiance dans l’apprentissage des élèves et empêche et dissuade la triche.
- Réduit la charge de travail du corps professoral pour gagner du temps et fournit des informations puissantes sur les données pour guider la correction des élèves.
- Facilite le processus d’accréditation, signale un comportement suspect, évalue la pièce et valide les identités. Analyse comportementale basée sur l’IA
- Fournit des rapports d’incidents, des gains financiers majeurs et garanti la valeur du diplôme et service h24/24, j7/7.
- Destruction des données après expérimentation pour ne pas violer la vie privée
- Taux de réussite : globalement similaire aux examens en salle
Sur la capacité de triche, plus 70% des étudiants se sentent aussi surveillés qu’en salle. Pour 92% des étudiants l’absence de professeurs durant la surveillance ne cause de problème. 90% des étudiants sont satisfaits et préfèrent assumer les conditions techniques de l’épreuve qu’avoir à se déplacer.
80% des étudiants recommenceraient et conseilleraient un ami d’en faire autant.Seulement 2% des étudiants ont un sentiment d’intrusion dans leur vie privée.
Technical Aspect
Dans cette seconde partie, nous nous intéressons aux propositions techniques, aux contraintes réglementaires et aux solutions permettant de répondre à ce besoin.
- Propositions techniques
C’est dans cette optique, qu’on peut proposer 3 techniques de surveillance :
- Surveillance en ligne en direct
Lors d’un test surveillé en direct, un surveillant qualifié surveille les candidats, les flux audio-vidéo et de partage d’écran en temps réel. En règle générale, le fournisseur de services de surveillance aura des personnes, assises dans un endroit éloigné, qui ont été formées pour garantir l’authentification des étudiants et prévenir / signaler toute forme de triche. Un surveillant peut surveiller jusqu’à 16/32 candidats à la fois en fonction du fournisseur.
L’avantage de ce modèle est qu’il supprime la contrainte de localisation de la surveillance.
Les inconvénients sont que cela nécessite toujours la planification des examens et qu’il y a autant d’implication humaine que de surveillance hors ligne, elle n’est pas très évolutive et est la plus coûteuse de tous les types.
Le candidat et le surveillant peuvent être séparés par des milliers de kilomètres. ProctorU est l’un des principaux fournisseurs de ce modèle.
- Surveillance enregistrée
Dans cette méthode, aucun surveillant ne surveille l’alimentation en temps réel. Au lieu de cela, les flux audio-vidéo et de partage d’écran des candidats au test sont enregistrés pendant le test. Un représentant lit ces enregistrements de manière rapide (vitesse 3X à 20X) et signale toute activité suspecte via des annotations.
Les avantages sont qu’elle élimine les contraintes d’horaire et d’emplacement. Cependant, cela nécessite toujours des humains pour faire l’examen et, par conséquent, il n’est pas très évolutif et coûte toujours cher. Software Secure ou Remote Proctor suit maintenant ce modèle.
- Surveillance automatisée avancée
La surveillance automatisée est la forme la plus avancée de surveillance. Là encore, les flux audio-vidéo et de partage d’écran des candidats au test sont enregistrés pendant le test. Mais en plus de l’enregistrement, le système surveille également les flux pour toute activité suspecte à l’aide d’analyses vidéo et audio avancées. Elle garantit que le candidat se concentre sur l’écran de test pendant le test; il y a suffisamment de lumière dans la pièce et vérifie la présence d’objets suspects dans la vidéo et l’activité vocale en arrière-plan pour signaler le test. Elle utilise également la reconnaissance faciale pour authentifier les étudiants.
- Contraintes réglementaires
La mise en œuvre d’un système de surveillance d’examens organisés à distance constitue un traitement de données personnelles, quelle que soit la technologie utilisée : vidéo continue ou prise de photographies aléatoires, télésurveillance en temps réel ou à postériori, avec ou sans recours à des algorithmes de détection de la fraude, utilisation d’un outil permettant à un superviseur de prendre la main à distance sur l’ordinateur de l’étudiant afin de surveiller l’activité de celui-ci pendant la réalisation de l’examen, notamment en vérifiant l’accès aux boîtes mails et réseaux sociaux, etc. Les établissements doivent respecter le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et la loi Informatique et Libertés. Dans le cas de la télésurveillance, il convient également de ne pas porter atteinte à la vie privée des personnes filmées, notamment en respectant le droit à l’image des autres personnes qui pourraient se trouver dans la pièce. Il est donc recommandé à l’étudiant de se connecter dans une pièce isolée, dans la mesure du possible.
Pour cela, quelques obligations et devoirs doivent être mises en place entre d’une part établissement utilisant le système de surveillance et de l’autre la personne à être surveillée.
- Du côté de l’établissement
Dès lors qu’on a recourt à ces solutions, quel que soit l’outil choisi et même si celui-ci se présente comme « conforme RGPD », l’établissement doit respecter, en tant que responsable de ce traitement, les principes de la protection des données et les droits des étudiants concernés. Il pourra pour ce faire s’appuyer sur les conseils de son délégué à la protection des données (DPO). Comme pour tout traitement de données personnelles, le responsable de traitement ne pourra mettre en œuvre ce dispositif qu’après avoir déterminé une base légale de celui-ci.
Le consentement doit, pour constituer une base légale valable, être notamment libre, c’est-à-dire ni contraint ni influencé. L’étudiant doit notamment se voir offrir un choix réel, sans avoir à subir de conséquences négatives en cas de refus. Dans ces conditions, le consentement comme base légale peut difficilement être retenu pour les traitements de surveillance des examens organisés et surveillés en ligne.
Il sera également nécessaire de respecter les principes « informatique et libertés » :
- le principe de finalité : les informations sur les étudiants ne peuvent être traitées, enregistrées et utilisées que dans un but bien précis, légal et légitime ;
- le principe de proportionnalité et de pertinence : les informations traitées doivent être pertinentes et strictement nécessaires au regard de la finalité du traitement (principe de minimisation des données traitées). Les données ne devraient être traitées que si la finalité du traitement ne peut être raisonnablement atteinte par d’autres moyens moins intrusifs.
Par exemple, les traitements suivants n’apparaissent pas disproportionnés :
- la surveillance vidéo en temps réel pendant la durée de l’examen ;
- la prise de photographies ou de flux vidéo ou sons de manière ponctuelle ou aléatoire.
En revanche, n’apparaissent à priori pas proportionnés au regard de la finalité poursuivie :
- les dispositifs de surveillance permettant de prendre le contrôle à distance de l’ordinateur personnel de l’étudiant (notamment pour vérifier l’accès aux courriels ou aux réseaux sociaux) ;
- les dispositifs de surveillance reposant sur des traitements biométriques (exemple : reconnaissance faciale via une webcam). En effet, les traitements de reconnaissance faciale sont des dispositifs de nature biométrique particulièrement intrusifs, qui présentent des risques importants d’atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles des personnes concernées. Les données biométriques, de manière générale, sont uniques et permettent d’identifier un individu à partir de ses caractéristiques physiques ou biologiques. Elles font, pour cette raison, l’objet d’une protection renforcée dans les textes européens et nationaux. L’utilisation de dispositifs de reconnaissance faciale ou d’autres dispositifs biométriques à des fins de surveillance des examens n’apparaît pas conforme au principe de proportionnalité, au regard de l’impact pour les droits et libertés des personnes par rapport à la finalité poursuivie. En tout état de cause, le traitement des données biométriques étant par principe interdit par le RGPD, de tels dispositifs nécessiteraient une disposition légale particulière.
- Une durée de conservation limitée : une durée de conservation précise doit être fixée, en fonction du type d’information enregistrée et de la finalité du traitement, par exemple, jusqu’à l’expiration des délais contentieux liée à la tenue de l’examen – dans ce cas, l’accès aux données doit être restreint aux seules personnes ayant un intérêt à en connaître en raison de leurs fonctions (par exemple, le département juridique) ;
- l’obligation de sécurité : le responsable de traitement doit garantir la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité des données, tout au long de leur traitement (collecte, transmission, stockage). Pour ce faire, les mesures suivantes, ou des mesures équivalentes apportant le même niveau de garantie, doivent être mises en place :
- La transmission des données doit s’effectuer via un canal sécurisé et chiffré. Le serveur recevant les données doit être authentifié.
- Le stockage doit se faire sur un serveur implémentant des solutions de protection contre des actes malveillants (notamment un pare-feu et un antivirus à jour ainsi que des mécanismes de détection d’intrusion).
- Une politique d’habilitation d’accès aux données doit être mise en place afin que l’accès soit accordé aux seules personnes autorisées, en utilisant des comptes nominatifs. Tout accès aux données doit être journalisé, c’est-à-dire inscrit dans un système de fichiers référençant les opérations de lecture/écriture des données.
- Une politique de suppression des données doit être mise en place afin d’appliquer la durée de conservation définie.
- Le dispositif utilisé ne doit pas affaiblir le niveau de sécurité du terminal utilisé par l’étudiant.
Par ailleurs, dès lors que le dispositif de télésurveillance est « susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées », une analyse d’impact relative à la protection des données devra être réalisée par le responsable de traitement. En particulier, l’utilisation de technologies innovantes (exemples : recours à l’oculométrie (eye tracking), algorithmes et intelligence artificielle) devra faire l’objet d’une telle analyse.
Par ailleurs, si les transferts de données hors Union européenne (UE) ne sont pas strictement interdits, ils sont encadrés par la réglementation à laquelle doit se conformer le responsable de traitement. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) rappelle à cet égard que l’hébergement chez un prestataire de service « cloud » est susceptible de constituer un transfert.
- Du côté de l’étudiant
Les personnes concernées par un traitement de surveillance des examens en ligne disposent, comme pour tout traitement de données personnelles, de droits, à commencer par celui d’être informées de manière claire et transparente des finalités et modalités du traitement. Cette information doit être adaptée autant que nécessaire : par exemple, pour les étudiants étrangers, une information supplémentaire dans la langue d’enseignement ou des langues étrangères pourrait être opportune.
Certains droits varient selon la base légale choisie. Par exemple, si le traitement est mis en œuvre sur la base légale de la mission d’intérêt public de l’établissement, l’étudiant pourra à tout moment s’opposer au traitement, pour des raisons tenant à sa situation particulière qu’il devra exposer. Dans ce cas, le responsable de traitement ne traitera plus ces données, à moins qu’il démontre qu’existent des motifs légitimes et impérieux pour le traitement, qui prévalent sur les intérêts et les droits et libertés de l’étudiant, ou pour la constatation, l’exercice ou la défense de droits en justice.
Les droits « informatique et libertés » des étudiants incluent celui, pour les solutions ayant recours à des algorithmes de détection de la fraude, de ne pas faire l’objet d’une décision automatisée.
- Solutions Open Sources
Proctoring-AI
Projet de création d’un système de surveillance automatisé où l’utilisateur peut être surveillé automatiquement via la webcam et le microphone. Le projet est divisé en deux parties: la vision et les fonctionnalités basées sur l’audio.
Il comprend les fonctionnalités suivantes :
- Détection du visage
- Détection et représentation des traits du visage
- Suivi des yeux : permet de suivre les yeux
- Détection de l’ouverture du visage : permet de vérifier si le candidat ouvre la bouche pendant l’examen après l’avoir enregistré initialement.
- Compte de personnes et détection de téléphone portable : sert à compter les personnes et à détecter les téléphones portables.
- Détection de la position de la tête : utilisé pour trouver où la personne regarde
- Détection d’usurpation du visage : utilisé pour déterminer si le visage est réel ou une photographie ou une image.
Ce projet est réalisé en Python.
Lien du projet :https://github.com/vardanagarwal/Proctoring-AI
L’objectif global de ce système est de maintenir l’intégrité académique des examens, en fournissant une surveillance en temps réel pour détecter la majorité des comportements de triche du candidat. Pour atteindre ces objectifs, des observations audiovisuelles sur les candidats au test sont nécessaires pour pouvoir détecter tout comportement de triche. Ce système surveille certains panneaux dans la pièce où réside le candidat, à l’aide de deux caméras et d’un microphone. La première caméra est la webcam de l’ordinateur portable lui-même. L’autre caméra peut être une caméra de smartphone. Le microphone est le microphone intégré de l’ordinateur portable, donc aucun matériel supplémentaire n’est requis au nom de l’étudiant pour donner l’examen. En utilisant de tels capteurs, ce système propose de détecter les comportements de triche suivants :
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- tricher à partir de manuels / notes / papiers,
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- utiliser un téléphone pour appeler un ami,
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- demander à un ami dans la salle de test, et demander à une autre personne de passer l’examen autre que le test
Ce projet présente les caractéristiques suivantes:
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- Propose un système automatisé de surveillance des examens en ligne avec des capteurs visuels et audio dans le but de détecter la tricherie.
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- Collecte un ensemble de données multimédia d’images de l’étudiant à partir des caméras pendant les examens et également l’ensemble de données des comportements anormaux de l’étudiant.
Ce projet est réalisé en Java, CSS, JavaScript et HTML
Lien du projet : https://github.com/kmamit5296/Online-Proctoring-System
EnGaze
C’est une application légère et en temps réel pour surveiller automatiquement un examen sans nécessiter de surveillant manuel, de matériel coûteux ou de formation sur les ensembles de données. Convient aux utilisateurs avec une bande passante moindre.
En effet, pour les examens en ligne, les applications existantes sont lourdes sur la bande passante de l’utilisateur car elles nécessitent un streaming vidéo continu.
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- Étant donné que les images suspectes seraient compressées et enregistrées dans un répertoire, elles peuvent également être utilisées pour référence future par l’instructeur.
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- Les logiciels habituels de suivi du regard exigent que l’utilisateur ne soit PAS dans un éclairage suffisamment lumineux. En utilisant les optimisations de contraste, cette application est quelque peu réceptive à cela.
Ce système vient répondre à la problématique selon laquelle Un défaut majeur dans de nombreux logiciels de surveillance existants est: –
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- La majorité d’entre eux nécessite une webcam suffisamment bonne pour fonctionner correctement.
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- Certains nécessitent un ensemble de données pour entraîner le modèle au début – L’entraînement de l’ensemble de données en temps réel ralentit en fait l’application.
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- La plupart d’entre eux nécessitent un surveillant physique dans un endroit éloigné qui surveille constamment les étudiants. Cette application l’automatise avec une précision suffisante.
Lien du projet : https://github.com/prnvdixit/Engaze
EProctorX
Un système de surveillance qui peut être intégrée dans n’importe quel examen EdX (de préférence dans des examens chronométrés). Enregistre également les images des instances de triche dans un répertoire pour permettre une référence future et une validation croisée. Mis en œuvre en tant que projet de stage dans le cadre de l’équipe IITBombayX.
Lien du projet : https://github.com/prnvdixit/EproctorX
OnlineExamProctoring
Système de surveillance des examens en ligne utilisant la reconnaissance faciale et le suivi oculaire
Lien du projet : https://github.com/shenme123/OnlineExamProctoring
Project Description
Problem Definition
Comment les systèmes de télésurveillance sont-ils mit à l'épreuve des examens en distanciel et comment notre solution répond-elle aux enjeux de la télé surveillance ?
Challenges & Motivation
Real and Complete Usecases
Logiciel, reconnaissance faciale, vérification d’identité, détection de mouvements, détection de la présence d’autre personne, présence d’autres appareils allumés, autres fonctionnalité de d’appareils suspendu, 360 degré de l’environnement, Interdire le copier collé, micro et caméra obligatoirement allumés.
Technical Description
Logiciel, reconnaissance faciale, vérification d’identité, détection de mouvements, détection de la présence d’autre personne, présence d’autres appareils allumés, autres fonctionnalité de d’appareils suspendu, 360 degré de l’environnement, Interdire le copier collé, micro et caméra obligatoirement allumés.
Hardware
Materials
Image | Name | Part Number | Price | Count | Link |
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Caméra | 4 | 0 | 4 | 🛒 |
Schematic
Software
Arduino Code
https://github.com/institut-galilee/2021-ml-iot-b3.git
External Services
https://github.com/institut-galilee/2021-ml-iot-labs