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L’ancêtre du shogi apparait vers la fin du 6e siècle dans l’est de l’Asie. Il s’exporte rapidement vers le reste du monde au cours des 7e et 8e siècles, au gré des différentes conquêtes territoriales et des échanges commerciaux. Ceux-ci permettent au jeu de s’exporter vers le Japon et l’on y place la date de création du shogi dans le courant du 8e siècle. Le shogi, littéralement ” le jeu des généraux”, gagne alors en popularité à compter de la fin du 8e siècle.  Le shogi tel qu’il est joué de nos jours existe depuis le 16e siècle.

Le marché du jeu de shogi propose aujourd’hui différentes alternatives, dont quelques exemples marquants seront présentés par la suite :

 – des versions physiques, jouables avec des pièces et un plateau en bois ou plastique (non détaillés par la suite),

 – des sites internet pour jouer en ligne depuis son navigateur,

 – des applications mobiles pour jouer depuis son mobile ou sa tablette.

La Fédération Française de Shogi recommande plusieurs sites pour jouer, le meilleur étant “81 Dojo”. Egalement disponible en appli mobile depuis le Play Store, il est édité sous la supervision de la Japan Shogi Association (association professionnelle officielle au Japon). Il est cependant moins conseillé pour les joueurs débutants, plutôt pour les joueurs aguerris. Il propose différentes fonctionnalités :

 – plusieurs variantes graphiques du jeu disponibles,

 – possibilité de jouer hors connexion,

 – possibilité d’analyser en détail ses parties, afin de s’améliorer : possibilité de reprendre une partie antérieure pour y étudier d’autres options de jeu (comme d’autres alternatives de déplacement), possibilité d’annoter et commenter la partie…

 – possibilité de joueur sans se créer de compte

L’appli mobile la plus populaire (la plus téléchargée) est “Shogi Free – Japanese Chess”. Plus “beginner friendly“, elle permet aux débutants de vraiment se familiariser avec le jeu, en apprenant progressivement à maitriser les déplacements, les pièces, le plateau et les différentes stratégies. Elle possède également différentes fonctionnalités :

 – possibilité de jouer connecté (online) ou hors-ligne (offline),

 – classement par rapport aux autres joueurs en mode online,

 – possibilité d’effectuer des entrainements : problèmes (Tsume Shogi) à résoudre (effectuer des déplacements en un certain nombre de coups…),

 – possibilité de sauvegarder des logs de ses parties afin de les étudier par la suite,

 – plusieurs niveaux de difficulté (IA) en offline.

Des variantes moins complètes sont également disponibles sur navigateur, tel le site “playok” : celui présente une interface peu intuitive et graphiquement peu plaisante, ne propose pas de mode de jeu hors connexion et compte peu de joueurs présents.